Toutes les demandes d'hébergement et de logement temporaire doivent être faites auprès du Service Intégré d'Accueil et d'Orientation (SIAO). Il s'agit d'un guichet unique qui centralise toutes les offres et demandes d'hébergement. Il permet aussi de mettre en place un accompagnement lié à l'accès et au maintien dans un logement au sein du parc public (A.V.D.L.).
Les structures d'hébergement n'acceptent pas les candidatures en direct, à l'exception des Résidences Sociales ADOMA et des Résidences Habitat Jeunes.
Prendre rendez-vous auprès de l’Assistant Social de secteur en Maison Des Solidarités.
En l’absence de référent social, vous pouvez vous rendre sur les permanences du PAIO (Pôle d’Accueil, d’Information et d’Orientation). Des plateformes spécifiques ont été mises en place pour recevoir les femmes victimes de violences conjugales et les personnes issues du sud du département.
SIAO/ PAIO : 66 bis avenue Etienne Billières, 31300 TOULOUSE (métro ligne A arrêt Patte d’Oie). Plan d'accès
Téléphone : 0 805 557 002
Accueil physique du lundi au vendredi, de 9h à 12h, fermé le mercredi.
Permanence téléphonique du lundi au vendredi de 14h à 17h.
Olympes de Gouges : 43 rue Jean de Pins, 31300 TOULOUSE. Plan d'accès
05 62 48 56 66
Le lundi de 13h30 à 17h30
APIAF : 31 Rue de l’Etoile, 31000 TOULOUSE. Plan d'accès
05 62 73 72 62
Le mardi de 13h à 16h30 et le jeudi de 14h à 16h
CIAS : 4 Rue de la République 31800 SAINT GAUDENS. Plan d'accès
Téléphone : 05 62 00 96 20
Sur rendez-vous uniquement, à prendre auprès du CIAS, le lundi de 9h à 12h et de 14h à 17h.
Les maisons relais sont des structures qui allient logements privés et espaces collectifs. Elles accueillent les personnes dans une situation d’isolement dont l’accès au logement ordinaire apparait difficile.
Les pensions de famille sont une étape pour se poser dans un logement autonome chaleureux, pour (ré)apprendre à habiter ou cohabiter. Les pensions de famille associent logements privés et parties communes ainsi que l’accompagnement par un responsable de maison et des bénévoles afin de créer un environnement sécurisant et d’offrir des chances de réinsertion durable.
Le logement privé est dans une résidence. Selon les structures, des espaces communs sont dédiées à des activités du quotidien. L’objectif est de permettre aux personnes souffrant d’isolement de pouvoir créer un lien avec les autres résidents de la Maison Relais et d’offrir un environnement convivial et basé sur l’entre aide.
Le logement privé s’apparente à un logement autonome et durable. Il s’agit de logement de type studio ou T2 meublés avec une cuisine équipée, des lits, une table, des chaises et une salle de bain privative.
Chaque résident est responsable de l’entretien de son logement.
Les espaces collectifs sont animés par des travailleurs sociaux. De nombreuses activités y sont proposées toutes basées sur le volontariat des résidents. (Exemples d’activité : week-end découverte à la mer ou à la montage, confection et dégustation de repas, sorties culturelles et sportives,…).
Les tarifs fluctuent d’une maison relais à une autre. La participation financière demandée comprend le loyer, les charges (électricité, gaz, chauffage, eau, entretien des parties communes et taxe pour les ordures ménagères), l’assurance habitation et la taxe d’habitation.
Une caution à l’entrée dans les lieux est demandée
Les logements sont conventionnés. Les résidents peuvent ouvrir droit à l’Aide Personnalisé au Logement (APL) dont le montant est calculé en fonction de leur situation familiale et de leurs ressources.
Cette aide est versée directement aux Maisons Relais, les résidents devront s’acquitter du montant résiduel de la participation financière (redevance – APL).
En savoir plus sur les allocations logement
Les résidents peuvent bénéficier de l’avance LOCAPASS pour financer la caution. Il s’agit d’un prêt à taux 0 pour financier la caution. Le montant est directement reversé à la Maison Relais.
En savoir plus sur l’avance Loca Pass
Ce type de structure s’adresse aux personnes souffrant de fort sentiment d’isolement. Pour les personnes les plus fragiles, il est indispensable qu’un étayage ait pu être mis en place en fonction des problématiques (suivi psychologique, mesure de protection, accompagnement à la vie quotidienne,…) en amont de l’accès à la résidence.
Les résidents doivent être de nationalité française ou titulaire d’un titre de séjour valide.
Ils doivent justifier de revenus suffisants pour faire face aux frais de la résidence. Généralement, le public accueilli est bénéficiaire des minimas sociaux.
Les demandes en Maison Relais sont centralisées sur la plateforme du SIAO (Service Intégré d’Accueil et d’Orientation). Le SIAO orientera votre demande aux Maisons Relais en fonction des places disponibles.
Les Centres d'Hébergement et de Réinsertion Sociale (CHRS) ont pour mission d'assurer l'accueil, le logement, l'accompagnement et l'insertion sociale des personnes ou familles connaissant de graves difficultés en vue de les aider à accéder ou à recouvrer leur autonomie personnelle et sociale.
Les CHRS ont pour vocation d’accueillir, pour une durée déterminée, les populations les plus démunies, personnes et familles en situation de détresse sociale, personnes expulsées ou privées de logement, personnes sortant d’établissements médicaux, sociaux ou pénitentiaires, de réfugiés ou de demandeurs d’asile.
Les CHRS ont également pour principale mission d’assurer la réinsertion sociale des personnes qu’ils accueillent ou hébergent en les aidant à retrouver leur autonomie personnelle et économique. A partir d’un bilan de la situation de la personne, une équipe pluridisciplinaire met en place un dispositif de soutien matériel, psychologique et éducatif, apporte un accompagnement social et mène des actions spécifiques pour favoriser l’accès à la formation professionnelle, à l’emploi, aux soins et à la santé, au logement.
Les Centres d'Hébergement et de Réinsertion Sociale ont pour mission d'assurer :
Les CHRS peuvent également proposer (en fonction des établissements) :
Enfin, les CHRS participent aux dispositifs suivants :
Les CHRS peuvent accueillir des personnes avec ou sans ressources. Lorsque la situation le permet, une participation financière est demandée aux personnes accueillies. Selon les structures il peut s’agir d’un forfait fixe ou d’une participation calculée en fonction du montant des revenus.
Le public pouvant être accueilli en Centre d'Hébergement et de Réinsertion Sociale (CHRS) est large. Il s’agit de personnes ou familles en grandes difficultés (économiques, familiales, de santé ou d’insertion…) qui ne trouvent pas de réponse satisfaisante dans les dispositifs publics et sociaux habituels.
La population admise peut différer d’un établissement à l’autre en fonction de l’habilitation reçue.
Chaque CHRS est néanmoins habilité à recevoir une ou plusieurs catégories de population.
Ainsi, un CHRS peut être :
Quelle que soit la structure que vous souhaitez intégrer, il suffit d’aller s’inscrire au SIAO qui pourra transmettre votre demande au CHRS adapté à votre situation lorsqu’une place se libérera.
Les Résidences Sociales sont des structures qui disposent de logements temporaires meublés destinés aux ménages ayant des revenus modestes ou rencontrant des difficultés à se loger dans le parc privé.
Les Résidences Sociales sont agrées par la Préfecture et s’inscrivent dans le cadre du PDALPD (Plan Départemental d’Action pour le Logement des Personnes Défavorisées) et du PLH (Plan Local d’Habitation)
Il s’agit de structures d’hébergement temporaire destinées aux personnes qui rencontrent des difficultés d’accès à un logement en raison de problématiques sociales et financières.
L’objectif de ces résidences est de permettre aux ménages de bénéficier d’une solution temporaire, dont la durée ne peut excéder deux ans, dans l’attente d’un accès à un logement dans le parc privé ou public.
Les Résidences Sociales sont composées de logements autonomes adaptés à la composition des ménages. Ces derniers disposent d’un habitat privé moyennant une participation financière mensuelle dont le montant est déterminé en fonction de leurs revenus.
La participation financière demandées en Résidence Sociale est variable d’une structure à une autre et est calculée en fonction des revenus des ménages. La redevance comprend le forfait loyer, les charges (entretien des parties communes, eau, électricité, gaz, eau).
Les logements sont conventionnés. Les résidents peuvent ouvrir droit à l’Aide Personnalisé au Logement (APL) dont le montant est calculé en fonction de leur situation familiale et de leurs ressources.
Cette aide est versée directement aux Résidences Sociales, les résidents devront s’acquitter du montant résiduel de la participation financière (redevance – APL).
En savoir plus sur les allocations logement
Les résidents peuvent bénéficier de l’avance LOCAPASS pour financer la caution. Il s’agit d’un prêt à taux 0 pour financier la caution. Le montant est directement reversé à la Résidence Sociale.
En savoir plus sur l’avance Loca Pass
Les Résidences Sociales accueillent tout type de personne qui rencontre des difficultés d’accès au logement privé ou social, qu’elle soit seule, en couple, avec ou sans enfant.
Les demandeurs doivent être soit de nationalité française soit justifier d’un titre de séjour en cours de validité pour les personnes étrangères.
Elles doivent justifier de ressources suffisantes, à minima le RSA soit 500€ pour une personne seule sans enfant.
Les demandes en Résidences Sociales sont centralisées sur la plateforme du SIAO (Service Intégré d’Accueil et d’Orientation).
Seules les Résidences Sociales ADOMA mettent à disposition un dossier de demande qui peut être constitué directement par les demandeurs à l’adresse suivante :
https://dcwa.adoma.fr/adoma/index/saisie
Il s’agit de logements gérés principalement par des associations ou des communes. Des ménages peuvent y être accueillis sur une durée déterminée par un contrat d’hébergement et ne pouvant pas excéder 18 mois. Une participation financière est dans la plupart des cas demandée.
L’Allocation Logement Temporaire (ALT) est une allocation versée par l’Etat aux organismes gestionnaires de logements temporaires par conventionnement.
Ce dispositif a pour vocation l’accueil d’un public en difficulté mais éligible aux APL (Aides Pour le Logement).
Les logements mis à disposition sont gérés par des associations ou des communes. Ce sont ces organismes gestionnaires qui sont locataires des logements.
Les ménages accueillis sur ce dispositif signent un contrat d’hébergement qui définit, entre autre, la durée de l’hébergement et le montant de la participation financière. En fonction des organismes, la durée de séjour et le montant de la participation peut varier.
inscription auprès du SIAO
Pour proposer ce type de location, les associations doivent être agréées au titre de l’intermédiation locative ou de la gestion locative sociale. Elles peuvent alors louer des logements auprès d’un bailleur social ou privé. Ainsi, le bail est au nom de l’association et la mise en œuvre du glissement y est précisée.
Vous signez avec l’association un contrat de sous-location d’une durée d’un an. Durant cette période, vous avez les mêmes droits et devoirs qu’un locataire : vous devez vous acquitter du loyer, souscrire à une assurance habitation et vous pouvez bénéficier de l’Allocation Logement versée par la CAF (calculée en fonction de vos revenus).
Vous bénéficiez également d’un accompagnement par un travailleur social de l’association. Il vous apportera un soutien sur les questions budgétaires, lors de vos démarches administratives, vous donnera les informations relatives à vos droits en tant que locataire. Le but de cet accompagnement est de vous permettre d’être locataire sans rencontrer de difficultés.
A la fin de votre contrat de sous-location, vous devenez locataire en titre, c’est-à-dire que le bail du logement est désormais à votre nom. L’association met un terme à l’accompagnement social.
A noter : Le contrat de sous-location peut prendre fin avant la durée fixée si le travailleur social qui vous accompagne évalue que vous n’avez plus besoin de son soutien. A l’inverse, si vous rencontrez encore certaines difficultés au terme du contrat, il pourra vous proposer de bénéficier d’un Accompagnement Social Lié au Logement (mis en place dans le cadre du FSL).
En tant que sous-locataire, vous devez justifier de ressources car vous devrez pouvoir vous acquitter du loyer. Toutefois, aucun plafond maximal de revenus n’est défini.
Aucun critère n’est établi en lien avec la composition familiale. Vous pouvez être une personne seule, en couple, avec ou sans enfants. Elle sera prise en compte dans la proposition de logement qui vous sera formulée, celui-ci devra être adapté aux nombres de membres de la famille.
Il n’y a pas non plus de critère d’âge.
C’est votre situation dans sa globalité qui prime : si vous avez besoin d’être accompagné sur certains domaines tels que le budget, la gestion administrative, que vous avez une méconnaissance de vos droits et devoirs en tant que locataire ou un besoin de soutien dû à une fragilité particulière.
Votre demande ne se fait pas auprès de l’association directement. Il existe deux biais pour bénéficier d’un bail glissant.
Vous pouvez formuler une demande auprès du Conseil Départemental. Vous devez alors vous adresser à l’assistante sociale intervenant sur votre quartier au sein d’une Maison des Solidarités.
Vous pouvez également vous inscrire auprès du SIAO, qui fera ensuite parvenir votre demande à une association en fonction de leurs disponibilités.
Lorsque l’association reçoit votre candidature, elle vous contacte afin de vous rencontrer, d’évaluer votre situation et vos besoins. Elle vous proposera alors un logement après avoir échanger sur votre dossier lors d’une commission au sein de l’association.
Seules les Résidences Sociales ADOMA et les Résidences Habitat Jeunes acceptent les demandes en direct.
Vous pouvez de ce fait vous y inscrire directement, sans passer par un travailleur social.
Les résidences sociales ADOMA se composent de logements temporaires meublés (majoritairement des studios et des T2) destinés aux ménages de petite taille ayant des revenus limités ou des difficultés à se loger dans le parc privé.
Acteur majeur de l’insertion par le logement, ADOMA propose des solutions de logement très social et d’hébergement adaptées à tous (salariés ou sans emploi, personnes seules ou familles) qui traversent des difficultés économiques et d’insertion et ne trouvent pas à se loger dans le parc privé.
La demande d’inscription peut être faite par tout type de profils, à condition d’être de nationalité française ou séjournant régulièrement en France.
Celle-ci se fait via le site internet des Résidences Sociales ADOMA : http://dcwa.adoma.fr/adoma/index/saisie
La demande est valable 6 mois. Elle peut donc être réitérée par la suite. Celle-ci est soumise à des conditions de ressources. Les candidatures sont ensuite étudiées par un comité d’attribution.
Les logements ADOMA ont une gestion financière simplifiée et demandent une participation peu élevée. La redevance due par la personne, englobe la totalité des dépenses liées au logement (eau chaude et froide, électricité, chauffage).
Ceux-ci sont conventionnés à l’Aide Personnalisé au Logement (APL) dont le montant calculé, est directement versé à ADOMA qui le déduit lors du paiement de la redevance. Les tarifs des logements sont inscrits sur les fiches de présentation des résidences : http://www.adoma.fr/adoma/Loger-chez-Adoma/Je-cherche-un-logement/p-39-Ma-recherche-de-logement.htm
Les résidents peuvent bénéficier de l’aide LOCAPASS : il s‘agit d’une avance faite par un collecteur afin de régler le montant de la caution. Tout comme pour l’APL, l’aide est directement versée à ADOMA.
Les Résidences Habitat Jeunes (RHJ) accueillent tous les jeunes de 16 à 30 ans : actifs, demandeurs d'emploi, étudiants, stagiaires, en formation en alternance... pour des périodes de quelques semaines à plus d'un an.
Les Résidences Habitat Jeunes (anciennement appelées foyers de jeunes travailleurs) ont pour mission d'accueillir des jeunes en stage, en apprentissage ou exerçant une activité professionnelle.
Ils proposent un hébergement temporaire comportant à la fois des locaux privatifs meublés ou non et des locaux affectés à la vie collective.
La participation financière demandée en RHJ est variable d’une structure à l’autre.
Elle comprend généralement :
La redevance mensuelle s’élève à 30 euros/mois minimum pour une personne bénéficiant de l'APL maximum.
Toutes les charges sont comprises dans le loyer (électricité, chauffage, taxe d'habitation...).
Le préavis de départ maximum est de 8 jours.
Tout ou partie de vos frais d'hébergement peuvent être pris en charge au titre :
Les CAF participent au paiement des mensualités de votre logement, sous conditions de ressources, grâce aux Allocations Personnalisées au Logement (APL).
Pour connaitre le montant des aides dont vous pouvez bénéficier : faites une simulation d'APL
Le Loca-pass vous aide à financer la caution de votre logement avec un prêt à 0%.
Le Mobili-pass peut couvrir certaines dépenses liées à un changement de domicile suite à une mutation interne ou une nouvelle embauche.
Pour retrouver tous les dispositifs d'aides proposés par Action Logement : http://www.actionlogement.fr/
Les RHJ s'adressent principalement aux jeunes travailleurs vivant seuls âgés de 16 à 25 ans (parfois 30 ans) exerçant une activité professionnelle, en stage ou en apprentissage.
À savoir : Certains établissements accueillent les étudiants ou demandeurs d'emploi. Renseignez-vous directement auprès de la RHJ de votre choix.
Pour l’ensemble des résidences de Haute-Garonne, vous pouvez effectuer votre demande en ligne à l’adresse suivante :
http://habitatjeunesoccitanie.org/trouver-un-logement/recherche-demande-logement.html?id=79
Un centre maternel est un établissement qui propose un hébergement et une aide aux femmes enceintes, mineures ou majeures, et aux mères isolées en situation difficile.
Le centre maternel est un dispositif qui dépend des conseils départementaux et est géré par les services d’aide sociale à l’enfance (ASE) du département s’il est public, ou par une association, s’il est privé (la Croix Rouge, par exemple, est responsable de plusieurs centres maternels).
Un centre maternel est un lieu d’accueil mais pas seulement. C’est aussi une équipe qui propose un accompagnement, une aide matérielle, éducative et psychologique pour des jeunes filles et des femmes en situation de grande fragilité. Chaque mère est ainsi suivie tout au long de son séjour par au moins un référent qui va l’aider à construire son projet d’insertion sociale et professionnelle.
Les femmes accueillies peuvent être hébergées en foyer collectif ou dans des appartements.
La durée de séjour est très variable, de quelques jours à plusieurs mois. Pour les séjours longs, le contrat initial est généralement de 6 mois renouvelable Le séjour s'arrête aux 3 ans de l'enfant.
Les femmes accueillies contribuent financièrement à leur prise en charge.
Cette participation varie en fonction des structures d’accueils. Elle peut prendre la forme d'un forfait unitaire ou peut être calculée en fonction des ressources de la personne.
Les résidentes des centres maternels peuvent ouvrir droit l’Aide Personnalisée au Logement (APL) si elles sont hébergées en appartement. Le montant est calculé en fonction de leur situation familiale et de leurs ressources. Cette aide est versée directement aux Centres Maternels. Les femmes accueillies devront s’acquitter du restant de la participation.
Pour connaitre le montant des aides dont vous pouvez bénéficier : faites une simulation d'APL.
Les centre maternels accueillent des jeunes femmes enceintes ou des jeunes mamans avec un enfant jusqu’aux trois ans de cet enfant.
Certains centres maternels sont devenus des centres parentaux et accueillent également les hommes isolés avec un enfant de moins de 3 ans.
L'admission dans un centre maternel est strictement réglementée.
Il faut :
À noter : Certains centres maternels fixent des limites au niveau de l'âge de la mère et de l'avancée de la grossesse.
Dans tous les cas, la constitution du dossier d’admission doit être obligatoirement réalisée par un travailleur social (assistante sociale du secteur ou de la maternité, de l’Aide Sociale à l’Enfance…).
Pour les jeunes filles mineures, l’orientation vers un centre maternel se fait généralement sur décision d’une autorité judiciaire ou administrative (juge pour enfants ou service de Protection de l’enfance).
Elles peuvent en faire également la demande avec l’accord de leurs parents qui signent alors un « accueil provisoire » (cet accueil peut être rompu à tout moment sur la seule décision de la famille).
Les personnes ayant déposé une demande d’asile auprès de la Préfecture peuvent bénéficier d’une prise en charge au sein de structures d’hébergement spécifiques.
Les CADA disposent de chambre individuelle ou partagée ainsi que de parties communes (cuisine, salle d’animation). Ils peuvent également proposer des places dans des appartements diffus.
En plus de l’hébergement, ils assurent un suivi administratif et social ainsi que l’orientation des enfants vers l’école.
L’hébergement est possible durant toute la durée de l’instruction de votre demande d’asile par l’OFPRA (Office François de Protection des Réfugiés et des Apatrides) et durant l’instruction d’un éventuel recours auprès de la Cour Nationale du Droit d’Asile (CNDA).
A partir de la réception de la réponse à votre demande, votre hébergement en CADA prendra fin dans un délai :
En tant que demandeur d’asile, vous pouvez bénéficier de l’Allocation de Demande d’Asile (ADA), calculée en fonction de votre composition familiale et vos ressources. Une participation aux frais d’hébergement vous sera demandée par les CADA et sera prise en compte dans le calcul de cette allocation.
Les CADA accueillent uniquement les demandeurs d’asile et leur famille directe. Vous êtes demandeur d’asile si vous êtes dans l’une des situations suivantes :
Lors de votre arrivée en France, vous devez vous rendre auprès de la Préfecture afin d’instruire votre demande d’asile. Vous serez reçu par un guichet unique, constitué de professionnels de la Préfecture et de l’OFII (Office français de l’Immigration et de l’Intégration). C’est ce dernier qui pourra vous proposer une orientation vers un CADA, et ce en fonction des places disponibles.
S’il n’est pas en mesure de vous proposer cette orientation, il peut vous orienter vers un CUDA (Centre d’Urgence pour Demandeurs d’Asile), où vous serez hébergé dans l’attente d’une place disponible en CADA.
Attention : Si vous refusez l’orientation vers un CADA, vous ne pourrez bénéficier plus tard des dispositifs d’hébergement de droits communs.